La semaine dernière j’ai refermé la dernière page du second cycle de l’Assassin Royal de Robin Hobb. Ensuite je l’ai rangé à coté des cycles cultes comme le Seigneur de Anneaux, La Roue du temps et le Trône de Fer. C’est une place méritée tant cette série est prenante, non pas par son originalité, puisqu’on reste dans un monde médieval-fantastique assez classique mais par la force des ses personnages et en particulier Fitz, le héros assez malheureux de cette saga.
Pourtant dans ce second cycle, Fitz se fait voler la vedette par le Fou qui nous fait passer par toute la palette des sentiments tant il est attachant mais aussi complexe. La quête principale encore liée a une histoire de dragon n’est pour moi qu’un prétexte à nous faire vivre une formidable amitié entre ces deux hommes torturés et prêts à tous les sacrifices pour que l’autre survive.
Les quelques rares critiques que je peux apporter vont surtout au découpage atroce de la version française qui saucissonne l’histoire tel un maître Bridoux déchaîné. Et puis je pense qu’on peut reprocher à madame Hobb quelques longueurounettes dans le milieu du cycle mais ce ne sont que broutilles. L’Assassin Royal est vraiment incontournable pour tous les amateurs de fantasy. Enfin, un petit conseil…achetez-le en poche !
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