Il existe des lieux dont l’atmosphère est si pesante, si néfaste, qu’elle en devient palpable pour le visiteur imprudent qui en franchit le seuil. Des édifices dont chaque brique, chaque moellon, chaque matériau rend l’écho des atrocités perpétrées en leurs murs.
La maison du massacre, ainsi que la surnomment les gosses du quartier, a jadis été le théâtre d’événements sanglants dont la mémoire collective perpétue le souvenir sous la forme d’une légende urbaine.
Quelle est la part du mythe et celle de la réalité ?
Il n’y a qu’une seule façon de le savoir… mais oserez-vous pousser la porte de cette sinistre demeure ?
On est clairement dans un roman d'horreur classique, certes, mais d'une efficacité redoutable.L'emploi de la première personne et le fait de prendre un ado un peu falot comme personnage principal, rend l'histoire plus réaliste. L'auteur plante bien le décor avec cette maison maléfique et la famille "innocente" qui s'y installe. On s'attend au pire mais on espère toujours qu'il ne va pas arriver. Frédéric Szilinder soigne ses personnages et ses dialogues et décrit parfaitement bien les terreurs nocturnes que tout un chacun à connu dans son enfance.
J'ai été vite happé par ce roman et, les mains tremblantes, je l'ai lu pratiquement d'une traite. La fin spectaculaire m'a laissé tout essoufflé !
Ancien rôliste, passionné d"imaginaire depuis son adolescence, Frédéric Szilinder, basé à Salon de Provence avoue être inspiré de Lovecraft, Stephen King ou encore Robert Bloch. Il publie en 2008 aux éditions Edilivre un premier roman intitulé « Nouveau venu dans le quartier ». Suivront « L’héritage des ténèbres », chez le même éditeur, puis aux éditions Nostradamus dont il est le co-fondateur, « Au fil des lignes », un recueil de nouvelles. Descendant d’une longue lignée d’industriels forains, dont une grand-mère diseuse de bonne aventure , il explore l’univers surnaturel qui a bercé son enfance.
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